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Laurent Hattab Libr

Laurent Hattab Libéré – L’histoire des meurtres horribles qui ont inspiré le roman L’Appât de Morgan Sportès en 1990 et l’adaptation cinématographique du même nom de Bertrand Tavernier en 1996 est centrée sur trois jeunes : Valérie Subra (18 ans), Laurent Hattab (19 ans) et Jean-Rémy Sarraud (21 ans). ).

Le passage du temps

Valérie Subra a rejoint le monde le 8 avril 1966 à Paris, France. Elle était alors adulte et elle et sa mère vivaient dans le quartier du Sentier à Paris, où elle travaillait comme vendeuse. En septembre 1984, elle rencontre Laurent Hattab, fils à papa de 19 ans, né le 19 octobre 1965 à Bondy, qui dirige une entreprise de sweat-shirts et conduit une Alfa Romeo grâce à l’argent de son père confiseur dans le Sentier3 et qui rêve de vivre la grande vie et de partir pour l’Amérique avec elle ; et Jean-Rémy Sarraud, “fils à maman” de 20 ans, né le 20 novembre 1963 dans le Val-de-Marne, qui dirige une société.

Afin de financer leur voyage aux Etats-Unis, ils montent un complot pour voler 10 millions d’euros. Francs suisses. Subra doit convaincre les hommes riches de sortir de leurs placards pour pouvoir entrer dans leur maison. La victime dévoilera ses deux complices et ceux-ci lui extorqueront de l’argent avant de la tuer.

Le 7 décembre 1984, ils assassinent l’avocat Gérard Le Laidier, 50 ans. Alors qu’ils se rendaient à un dîner avec son amante Valérie Subra, Laurent Hattab et Jean-Rémy Sarraud l’ont poignardé à mort avec une ligote et lui ont mis une éponge dans la bouche. Mais «seulement une maigre liasse de billets», soit environ 1.200 francs suisses, c’est tout ce qu’ils possédaient.

Le 16 décembre 1984, Valérie Subra rencontre Laurent Zarade, 29 ans, directeur d’une entreprise de prêt-à-porter, et sa vie change à jamais. Elle souhaite laisser entrer ses deux complices, mais elle ne peut pas le faire à cause des mesures de sécurité. Elle retrouve Hattab et Sarraud le lendemain, et ils peuvent cette fois entrer dans l’appartement sans son aide.

Ses complices la poignardent au cœur alors qu’elle regarde un film depuis sa cachette. Pendant ce temps, l’homme avait été ligoté et mourait étouffé. En plus des 13’000 francs suisses, ils veulent repartir avec une belle montre et un portefeuille. Tous trois envisagent de recourir à nouveau à la même stratégie le 20 décembre 1984.

Le directeur des relations publiques du Jardin de La Botie, Paul Taiclet, s’est joint à l’équipe comme apprenti. Heureusement, les policiers ont rattrapé Valérie Subra à son travail quotidien, avant qu’elle ne puisse rejoindre ses deux complices. Les carnets d’adresses de ses deux premières victimes ont été utilisés pour la retrouver.

Les médias ont remarqué la femme membre du “trio infernal” (comme le surnomme Paris Match) puisqu’elle a avoué lors de sa garde à vue qu’elle était une “simple complice” de deux meurtres et autres machinations abandonnées. Elle montre son manque de maturité en demandant ouvertement si elle peut passer Noël en famille après avoir eu ses aveux. Le mannequin Valérie Subra est qualifiée de “beauté diabolique” par Paris Match dans son numéro du 29 janvier 1988.

Procès et condamnations

L’audience de la cour d’appel de Paris où ils seront jugés débutera le 8 janvier 1988. L’avocat des plaignants, Francis Szpiner, a qualifié l’accusée Valérie Subra d'”être diabolique dont la responsabilité n’est pas moindre que celle de ses complices”. Elle n’est peut-être pas la principale cause de sa mort, mais il la considère toujours comme essentielle au succès du triumvirat.

Après avoir été « unis tous les trois dans la préparation, unis tous les trois dans l’exécution, unis dans le partage », comme l’a dit l’avocat de la défense civile, « il serait choquant s’ils n’étaient pas unis dans leur conviction ». Jean-Louis Pelletier, qui représente Valérie Subra, a dénoncé cette misogynie : « C’est toujours la femme qui soulève le scandale.

Tous les maux remontent à Valérie Subra, la sorcière. C’est le séduisant couple d’Ève et du Serpent. Il décrit une jeune femme moralement floue car elle a grandi sans figure paternelle mais par ailleurs irréprochable. Le tribunal fera respecter les objectifs de Maître Szpiner et ceux du procureur général Gérard Guilloux.

Guilloux a été particulièrement virulent dans son opposition à l'”appât, ” affirmant qu’il souhaite que les prostituées prospèrent à Barbès. Les trois accusés, qui clament leur innocence, ont été condamnés à perpétuité sans possibilité de libération; Hattab et Sarraud ont été condamnés à 18 ans et Subra à 16 ans.

Depuis, nous les avons tous laissés partir. La prison où est détenue Valérie Subra est située à Rennes. Cette jeune femme a abandonné ses études en quatrième année, mais elle a depuis obtenu un baccalauréat, a été certifiée technicienne de haut niveau en communication d’entreprise et est désormais inscrite dans une école au Royaume-Uni. Son avocat, Maître Jean-Louis Pelletier, n’est pas encore passé. Cela démontre l’amélioration de son attitude.

Laurent Hattab Libéré

La libération conditionnelle d’une détenue a été refusée en novembre 1998 et un gardien lui a donné un ordinateur portable parce que “elle était démoralisée, confinée, elle n’allait même plus au gymnase, elle ne voulait plus nous parler, elle ne voyait plus”. Valérie Subra, l’informatrice, a été condamnée à six mois de prison pour sursis et sera envoyée à la maison d’arrêt de Nantes. Après s’être mariée et avoir eu ses deux enfants, elle a quitté le pays peu après sa libération en 2001.

Tous deux sont finalement libérés en 2003. En 2010, alors que les rumeurs de sa mort se répandent, Jean-Rémy Sarraud apparaît dans l’émission Faites entrer l’accusé de Christophe Hondelatte. Il a révélé son statut de père de famille. Un ami attentionné l’a aidé à reprendre sa vie en main.

Il a déployé beaucoup de travail derrière les barreaux et est devenu un expert en informatique. L’année 2021 a vu une énième interview de Jean-Rémy Sarraud, cette fois dans l’émission “L’instant où” animée par Dominique Rizet. Le 3 janvier 2020, à Nice, en France, Laurent Hattab est décédé subitement. La mort est survenue pour Jean-Rémy Sarraud le 17 août 2022.

adopte une approche orientée business

Le roman L’Appât (Le Seuil) de Morgan Sportès de 1990 est une compilation de nombreuses sources. L’œuvre de Bertrand Tavernier a servi d’inspiration pour cette adaptation. Même avec des noms différents, il est facile de repérer des allusions à l’œuvre originale. Valérie Subra/Nathalie Magnan est interprétée par Marie Gillain.

L’objectif de Bertrand Tavernier n’était pas de recréer un incident isolé, mais plutôt de s’utiliser comme une sonde sur l’étiologie de la maladie. Pour attirer l’attention dans un monde qui ne produit que des fantasmes financiers et qui préfère faire semblant plutôt que de l’être, il envisage d’afficher des images d’enfants abandonnés. Ils y sont élevés puis, devenus adultes, commettent les pires crimes avec un air de supériorité.

Isabelle Pelletier a écrit un livre sur le groupe intitulé Rendez-vous d’enfer.

Valérie Subra vit une période difficile depuis la première du film de Bertrand Tavernier et l’attention médiatique qui a suivi. En entendant ce qui se passe dans les médias, je me sens mal. Je n’ai nulle part où aller pour les éviter. Plus je suis enfermé longtemps, plus cela devient angoissant. Quel que soit le contexte, ce sujet est constamment évoqué. Il y a eu un procès médiatique, des livres ont été écrits et un film réalisé par Bertrand Tavernier est régulièrement diffusé à la télévision française.

Le trio sacré des pièges de l’enfer, aussi connu sous le nom de L’appât. Ils ont aggravé une situation potentiellement dangereuse. Valérie Subra attire dans ses griffes de jolis célibataires, permettant à Laurent Hattab et Jean-Rémi Sarraud d’accéder à leurs résidences. Cette histoire effrayante raconte la mort de deux personnages.

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C’est une jolie demoiselle de 18 ans seulement. Une Lolita au visage de jeune psychotique. Elle a de grandes aspirations en matière d’actrice et de mannequin. Elle travaille actuellement dans le secteur de la vente. À bien des égards, Valérie Subra est une jeune femme typique : elle sort avec des hommes plus âgés et possède pour chacun d’eux des coordonnées détaillées dans un petit carnet d’adresses.

Lui a dépassé son enfance. Confiance et détermination extrêmes. Laurent Hattab n’est qu’un petit poulet parmi plusieurs. Son grand-père était chocolatier au Sentier, à Paris, et il roule désormais en Alfa Romeo tout en dirigeant une entreprise de sweat-shirts. Un fils qui aime prodiguer du champagne à sa compagne Valérie Subra depuis trois mois et à son copain Jean-Rémi Sarraud, 21 ans.

Il y a enfin un jeune homme noir parmi nous. On raconte qu’alors qu’il n’avait que deux ans, sa mère le laissa dans le char d’un immense magasin. Pour être honnête, ce n’est que quelque peu incorrect. Il a expérimenté la vie en marge pendant un certain temps, mais a finalement décidé de passer deux ans à travailler comme apprenti boulanger. Il n’est pas instruit et il lui manque la plupart de ses dents.

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